Voir ou revoir notre dossier : Pandémie (Mai 2009) (Septembre 2009)(Octobre 2009). Les dernières données  : 38, c'est le nombre de morts de malades porteurs du virus H1N1 2009 en France depuis le début de l'épidémie au 30 Octobre 2009. 36 %, c'est le nombre en % d'augmentation de cas liés à la grippe H1N1 la dernière semaine d'Octobre.

La vraie vie du compagnon du Père Noël

Le renne

Dans nos livres d’enfants, on l’a toujours vu tirant le traîneau du  Père Noël au milieu de paysages enneigés. Au point qu’on peut se  demander ce qu’il fait le reste de l’année !
              La complicité  légendaire entre le renne et le Père Noël ne date que du XIXè siècle.  On y fait allusion pour la première fois en 1821 par William Giley (imprimeur à New York), dans  un conte pour enfants, intitulé "A  visit from Saint Nicholas"  publié dans un premier temps anonymement dans son journal de l'état de  New York. Ce poème séduisit immédiatement l'imagination du public et il  s’imposera comme l’inséparable compagnon du mythique livreur de jouets.  Il faudra encore attendre 1882 pour que Clément Clarke Moore (pasteur new-yorkais et auteur de ce poème) apporte un peu plus de précisions, quant au nombre et à l'identité de chacun de ces rennes. Mais il est temps d’en savoir un peu plus sur ce compagnon idéal de notre cher Père Noël.
              Taillé pour le milieu arctique
              D’après les gravures qui le représentent, il est assez puissant pour  tirer un traîneau lourdement chargé. En réalité, le renne mesure à  peine 1 m pour un poids variant de 90 kg pour la femelle à 230 kg pour  le mâle. Ce qui en fait un animal de la taille d’un poney shetland.  Comme le chevreuil ou le cerf, il appartient à la famille des cervidés.  Mais il est moins gracieux que ses cousins à cause de ses jambes (et  non les pattes) plus courtes et moins fines. En revanche, sa  morphologie est adaptée à la vie en milieu arctique.
              Il possède  des sabots longs et larges qui lui permettent de se déplacer dans la  neige comme sur des raquettes. Sa fourrure épaisse le protège des  températures pouvant aller jusqu’à moins 50 °C. C’est le seul cervidé  dans la femelle porte des bois. Ceux des males tombent en janvier,  alors que les femelles les gardent jusqu’à la fin de leur gestation, au  printemps. Excepté quelques populations de rennes sauvages au Canada,  où il est appelé caribou, et en Europe du Nord, la grande majorité est  semi domestique.

C’est-à-dire qu’ils pâturent en liberté une partie du temps et sont  rassemblés à certaines périodes de l’année. Le but de l’élevage est la  production de viande. Face à la rapide motoneige, son utilité comme  bête de trait est devenue folklorique. Mais des cours sont toujours  organisées en Europe du Nord sur le principe des courses hippiques. A  force de le voir associé aux étendues enneigées de Laponie,n on ne sait  plus que le renne était présent chez nous il y a plusieurs milliers  d’années. Or, sa présentation sur les peintures de la grotte de Lascaux  l’atteste. Avec le réchauffement du climat, il a migré vers la  Finlande, la Suède, la Norvège et la Russie pour devenir l’unique moyen  de subsistance des populations nomades.
                    Star des marchés de Noël
              Sa coopération avec les hommes a donc débuté bien avant l’invention du  Père Noël ! Il est tellement intégré au quotidien de certains peuples  que la langue de Sâme,  appelés incorrectement le Lapon, possède quelque 400 mots pour le  désigner. Des tentatives d’introduction dans nos stations de ski ont  été menées depuis les années 20. Avec un succès mitigé. Son  acclimatation a été difficile car pendant longtemps, il n’existait rien  pour palier l’absence de lichen, son alimentation de base, qui ne  pousse pas dans nos régions. Quelques éleveurs ont pu maintenir de  petits troupeaux grâce à un aliment industriel de substitution.
              Docile, un peu craintif, le renne se laisse facilement atteler. Et, en  cette période de l’année, il n’est plus rare de le croiser sur les  marchés de Noël. Seuls ceux qui ont gardé leur âme d’enfant seront surs  de l’apercevoir dans la nuit du 24 décembre en train de tirer le  traîneau d’un vieil homme affairé, barbe blanche et capuchon rouge au  vent !

Bon à savoir : Le traîneau volant du Père Noël est tiré par huit rennes, quatre mâles et quatre femelles, qui répondent aux doux noms de Tornade, Danseur, Fringant, Furie, Comète, Cupidon, Tonnerre et Éclair.  On ne connaît pas trop les caractères de ces animaux mais on sait juste  que Furie est le plus puissant, Cupidon, par exemple, est censé amener  l'amour aux enfants, Comète apporte le bonheur, Éclair la lumière,  Tornade est le plus rapide, Danseur est la plus gracieuse, Fringuant  est la plus belle et pour Tonnerre, nous vous laissons deviner....  Malheureusement, les rennes du Père Noël ont tendance à se perdre dans  le brouillard, ce qui n'est pas du tout au goût de Père Noël qui risque  à chaque fois d'être en retard dans ses livraisons.

Quelques dictons : Noël au balcon, Pâques au tison  • A Noël les moucherons, à Pâques les glaçons • Neige en novembre,   Noël en décembre • Blanc Noël, certes Pâques, vert Noël, blanches  Pâques • Noël grelottant, Pâques éclatant • Noël gelé, moissons  grainées • A Noël froid dur, annonce les épis les plus sûrs • Givre à  Noël, cent écus dans votre escarcelle • Noël neigeux, été merveilleux •  Noël porte l'hiver dans sa besace, s'il ne l'a pas devant, il l'a  derrière • Décembre aux pieds blancs s'en vient, an de neige et an de  bien • Noël vint un lundi, et tout se perdit • Noël un mardi, pain et  vin viendront de toute parts • Noël un mercredi, mauvais pour les semis  • Noël le jeudi, c'est la famine, mais s'il tombe un vendredi, le blé  roule sous la cendre • Noël un samedi, an où tout le monde mendie et si  le jour de Noël se trouve être un dimanche, les ennuis de l'hiver  viendront en avalanche. Plus de dictons du mois de décembre...

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